Faire Salon 2
...Au delà des eaux...

Évènement les 7 et 8 septembre 2024
exposition visible du 7 septembre à fin novembre 2024 Cressensac-Sarrasac, Lot

Bíos-Faire a réalisé un parteneriat avec Faire Salon, une exposition d’art contemporain annuelle, créée par Arnaud Barde et Johanna De azevedo. Pour cette seconde éditions, les deux fondateur.ices de l’événement ont invité les fondatrices du collectif Bíos-Faire à créer individuellement des réalisations pour l’occasion. Chaque participant.e a donc créé in situ, en fonction du lieu et du thème de cette édition dédiée à l’eau.

ARNAUD BARDE

Installation suspendue

Installation suspendue réalisée par Arnaud Barde, cofondateur de l’évènement. Des bouteilles en verre ont donc été installé dans le bois, pourvu d’une tige de cuivre permettant de réaliser un goutte à goutte. Au sol, un réceptacle en argile blanc permet de recueillir l’eau. 

JOHANNA DE AZEVEDO

Installation d’objets et de son

Installation de Johanna De azevedo, table d’objets autour du minérale et de l’eau, à observer en écoutant le son collecté de la rivière.

MANON GUENARD

L’eau qui voulait pousser

2024

installation et conte, argile, paille, bois,

180 x 30 centimètres

Pains de glace

2024 

dimensions variables, briques, cire d’abeilles, impressions sur rhodoïde 

Cette installation montre différents types de glace situés dans les Hautes-Alpes. La question de l’eau dans cette région est directement reliée à l’état des glaciers. Le Mont-Blanc apparâit maintenant comme un château d’eau en sursis prêt à deferler l’eau qu’il renferme. Pourtant, encore aujourd’hui le monde entier se rend dans cette région en partie pour y admirer sa glace. Qu’adviendra-t-il de cette région française si l’eau redevient liquide ? 

 

Ces pains de glace viennent cristalliser des expérimentations esthétiques et photographiques qui tentent de rendre à la glace sa forme liquide ou de capter les différentes nuances de couleurs qu’elle peut renfermer, invisible à l’œil nu, par le biais du traitement d’image.

JAULENE LACHAUD

Buvons une coupe !

2024 

dimensions variables 

coupelles de cire d’abeille, fil de pêche

Observez dans votre coupe cette eau telle que vous observeriez un grand vin. Regardez donc cette robe brillante, cette cuvée d’exception. Elle est si stable dans ce verre, si claire. L’eau de la source, aussi tumultueuse qu’elle soit, a été domptée pour nous offrir un calme et rafraîchissant breuvage. Nous la buvons pour nous hydrater, quand notre gorge s’assèche, et par plaisir, aussi, d’une eau bien fraîche.

Mais quel chemin a-t-elle pris, avant d’arriver jusqu’à notre gosier ? Que fut sa vie ? L’eau est mouvante, l’eau est mémoire, et ce breuvage aussi précieux qu’une gelée royale a fait du chemin pour arriver jusqu’ici.

La recherche de l’eau n’est pas de tout repos pour la porteuse d’eau. Il faut d’abord détecter la source, ingérer l’eau, la stocker dans son jarot, puis la rapporter. Sous fortes chaleurs, l’eau est nécessaire à la régularisation de la température. Il faut alors que cette eau se transforme en vapeur par battements d’ailes, et que ce qui était liquide s’évapore. 

Maintenant, buvons ensemble une gorgée de ce breuvage, indispensable à nos vies, essentielle à la colonie, dans une coupe de cire, comme métaphore du réceptacle alvéolaire d’une ruche. Telle une alvéole maintenant le miel. Telle une alvéole maintenant la vie. Entre vos mains, donc, il n’y a pas plus précieux que cette eau.

ÉLINA MORENO

Labra minima

2024

dimensions variables

6 pierres polies, marbre de Carrare (bianco statuario), calcaire, pierre de rivière, marbre de Saint-Pons-de-Thomières (Kuros perle de nacre).

Après une recherche de terrain d’un mois autour des carrières d’extraction de Carrare, j’ai compris que l’eau était une ressource indispensable à la découpe des pierres, leur transport et leur finition. En sculpture, il est possible d’aborder la pierre avec des techniques sèches ou humides en fonction de l’effet recherché.   

Par exemple, il est très difficile d’obtenir un beau poli sans une dose minimale d’eau. Cette dose minimale que requiert le polissage va déterminer la profondeur du creux de chaque pierre. En cela, la surface d’eau visible correspond à la quantité d’eau utilisée pendant le temps de polissage. L’eau permet d’une part un rehaut des tons de la surface de la pierre, et d’autre part elle dessine une forme toujours évolutive en fonction de la nature de la pierre (poreuse ou non), de la quantité d’eau et de la profondeur de ces creux. 

MARIE SOM

Installation en aquaponie

Installation en flux circulaire aquatique : alimentation en aquaponie 

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