Mauvaises herbes ?
Jeudi 29 août 2024
Alpage de Beauregard
Combloux, Haute-Savoie
Mauvaises herbes ? est un évènement ludique autour des plantes rudérales de Combloux en partenariat avec la mairie, l’office de tourisme et le musée de la Pente. C’est une journée sous le signe de la découverte du végétal qui nous entoure. Il a s’agit d’expérimenter le végétal sous toutes ses formes : en l’observant, en le touchant, en le sentant, en le goûtant et en même l’écoutant.
Le collectif Bíos-Faire a donc développer une journée consacrée aux mauvaises herbes, à l’Alpage Beauregard.
L’Alpage de Beauregard se situe sur les hauteur de Combloux en Haute-Savoie. À plus de 1400 mètres d’altitude, l’alpage a présenté l’exposition de Geneviève Blanchard Vialle du 9 juillet au 30 août 2024, intitulée Les herbiers imaginaires. À cette occasion, l’association Bíos-Faire a été convié à réaliser des ateliers lors des Dimanches estivaux. Enfin, pour clôturer la saison, Bíos-Faire en partenariat avec la mairie de Combloux a réalisé l’événement Mauvaises herbes ? le 29 août 2024.
Le public a, tout au long de cet après-midi ensoleillé, réalisé des productions d’impression végétal avec la technique du Tataki zomé, technique japonaise qui consiste à marteler le végétal sur un tissu pour le teindre. Certains se sont aussi essayé à la technique de l’anthotype, photographie naturelle par photosynthèse. Les créations ont été exposé au fur et à mesure sur la terrasse de l’alpage.
Les membres de l’association on aussi proposé d’écouter les plantes, en proposant une expérimentation sonore avec un boîtier retranscrivant les vibrations des plantes en note de musique.
En paralléle du concert floral et des ateliers, un apéritif végétale a été proposé. Cet apéritif mettait à l’honneur certaines plantes rudérales, sous forme d’infusions fraîches, de beignets ou encore sous leur formes de fleurs même. En effet, certaines fleurs commestibles ont des goût bien surprenant.
Le projet a eu pour objectif de sensibiliser un large public à l’usage perdu de certaines plantes dont on ne prête même plus attention, où que l’on préfère arracher car nous les considérons comme mauvaises herbes.
Réapprendre aux parents et aux enfants à s’exalter en regardant ce qui se cache sous leurs pieds. Pour cela, Bios-faire emploie la pratique artistique comme un moyen de médiation pour transmettre des savoirs scientifiques, écologiques et culturels. Les ateliers, l’exposition collective et le concert permettent de rentrer en contact avec notre sujet, les mauvaises herbes, par l’éveil des sens et le vivre ensemble. L’objectif de l’association est de créer du lien avec le vivant, y compris les humains.